Cher prère...

Je me demande ce à quoi tu dois penser en ce moment assit à table devant ton assiette vide. Tu n'aurais pas eut à la contempler seul comme ça, si tu avais maitrisé ta colère il y a quelques jours. Certains mots blessent, tu dois le savoir. Regrettes-tu tes paroles en ce moment ? Te rends-tu compte que si tu es seul c'est uniquement de ta faute? Je sais très bien que ça passera, que dans quelques temps (je ne sais combien) tu finira par faire comme ci rien ne s'était produit. Et tu sais très bien toi aussi, qu'elle va revenir vers toi une fois ta colère tombée. Tu devrai vraiment te rendre compte de la chance que tu as... Mais je ne pense pas que tu m'écouterai si je te le disais... D'ailleurs, tu n'écoute personne et si on ose s'opposer à toi, tu emploie toujours le moyen le plus fort pour avoir le dernier mot. Bravo, je dois dire que mon père est un héro.

Bon je sais que tu n'es pas tout le temps aussi méchant, je sais aussi que celà ne t'arrive que lorsque tu es en proie à de graves problèmes. Mais si tu savais faire la part des choses ça aurait peut-être évité qu'aujourd'hui, en ce beau dimanche, tu sois seul assi à table devant ton assiette de salade préparée depuis très tôt ce matin. Je sais aussi que tu peux être quelqu'un de bien quand tu le veux. De mon coté je ne fais pas d'effort pour te parler, ce qui peu-être aurait rendu les relations bien meilleures. Mais voilà, c'est ainsi, je m'en veux, je t'en veux, ... mais je reste là impuissante face aux dégats!